Le 4 août 2020, le Sénat berlinois a adopté un modèle progressif visant à lever l’interdiction d’exercer une activité sexuelle impliquant un contact physique.
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En raison de la pandémie de Corona, différentes stratégies existent dans tout le pays pour faire face à la prostitution. A Berlin, les services sexuels avec contact corporel sont actuellement interdits et les commerces de prostitution fermés. Dans certains secteurs de services corporels, tels que les salons de coiffure, les salons de tatouage, les salons de massage, etc., il existe déjà des premiers assouplissements en tenant compte de règles d’hygiène strictes.
Compte tenu de la situation souvent très précaire des travailleurs du sexe, il semble nécessaire, du point de vue de la politique de la santé mais aussi de la politique des femmes, de réfléchir également à des mesures d’assouplissement dans ce domaine, qui permettent de travailler légalement. Sinon, les personnes concernées risquent de se retrouver dans une situation de dépendance en raison de difficultés économiques et d’exercer leur activité en cachette dans des conditions dangereuses pour leur santé.
C’est pourquoi le Sénat berlinois a adopté un modèle progressif sur la manière dont les mesures d’assouplissement pourraient être conçues dans le secteur de l’érotisme. A partir du 8 août 2020, les services sexuels sans rapports sexuels seront à nouveau autorisés. Puis, à partir du 1er septembre, les services sexuels avec rapports sexuels seront à nouveau autorisés sous de strictes conditions, a indiqué la chancellerie du Sénat dans une .
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